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Séminaires « entreprise innovante »


André Giordan assure un certain nombre de séminaires ou de conférences au service des entreprises innovantes. Les plus demandés portent sur :

  1. Approcher la complexité dans un environnement mondialisé, complexe et aléatoire,
  2. Vivre et travailler dans/avec l’incertitude,
  3. La chance ou le risque ?
  4. Réussir le changement dans l’entreprise.

D’autres propositions répondent à des questions liées au développement durable ou à l’apprendre en tant qu’organisation.


Approcher la complexité dans un environnement mondialisé, complexe et aléatoire

Une culture de la complexité est à faire émerger dans les entreprises pour transformer leur gouvernance, notamment par la mise en place de nouveaux repères, de concepts organisateurs et l’introduction d’autres démarches de pensée. Il s’agit de permettre à la direction, aux ingénieurs ou aux cadres supérieurs d’aller au-delà des habitudes, de favoriser un questionnement permanent et surtout de permettre à tous les personnels d’interroger… leurs évidences – ces réponses dont on a oublié les questions !- ou encore de clarifier les valeurs véhiculées par la société en général ou l’entreprise en particulier.
S’appuyant sur un ensemble de recherches, cette formation initie à l’analyse systémique d’une part et d’autre part à la pragmatique, c’est-à-dire à une démarche de clarification de situations-problèmes, dans le but de faire émerger des optimums alternatifs et un processus de changement.
Ce séminaire est également l’occasion de repérer et de “travailler” les paradigmes, c’est-à-dire les composantes de la « logique intime », les soubassements de la pensée d’une part et sur les savoirs émergents, ces savoirs dont on ressent la nécessité mais qui n’ont pas été encore ou suffisamment formulés d’autre part.

Vivre et travailler dans l’incertitude

 « La seule certitude que j’ai, c’est d’être dans le doute », plaisantait Pierre Desproges. Le moins qu’on puisse dire est que cet humoriste n’est plus le seul dans cette «certitude» ! Au XIXème siècle, l’artisan, l’industriel ou le banquier maîtrisait la production, les placements sur la durée. Il pouvait investir ou prévoir un retour sur une longue durée. Aujourd’hui tout devient très aléatoire, une innovation à Jinan peut influencer le taux du NASDAQ et provoquer la fermeture d’une entreprise à Limoges.
Pourtant l’incertitude est quelque chose inhérente à nos vies ; quelle probabilité avions-nous de naître ! Dès lors pourquoi un paramètre intrinsèque à l’origine et de l’évolution de la vie, fait-il si peur ? Peut-on s’y opposer, le combattre, ou du moins le réduire ? Et quand cela s’avère impossible, comment y faire face, voire comment vivre avec ?..
A chaque époque, ont émergé un certain nombre d’approches possibles ; et cela au niveau personnel ou au niveau d’une organisation, qu’elle soit entreprise ou réseau. Bâtir une stratégie la plus à même de répondre aux enjeux de l’incertitude devient une nécessité; tel est l’objectif principal de ce séminaire. Elle demande les mêmes attitudes habituellement recherchées par les entreprises : être réactif, intégré l’incertitude dans la politique et les pratiques : anticiper, veiller, évaluer, penser le changement. Développer en permanence différents scénarios d’avenir est une technique largement reconnue pour ouvrir les yeux !

La chance ou le risque ?

Le risque ou la chance : deux façons extrêmes d’aborder une seule et même question : celle des hasards dans la vie d’une personne ou d’une entreprise. L’un ou l’autre mot est choisi en fonction du ressenti désastreux (perte, accident) ou favorable (gain) de ce qui nous “tombe” sur la tête. On a la “chance” de gagner au loto. On court le “risque” de faire un mauvais investissement. Pour certains, c’est l’affaire du destin. Pour d’autres, celui de la Providence. Pour d’autres encore, une amulette ou tel marabout feront l’affaire… Ces croyances perdurent même au plus haut dans les entreprises. Qui sait gérer les fluctuations des cours du pétrole ? Quand investir dans l’immobilier ?
Pourtant le hasard ne laisse rien au hasard. Il a ses lois très rigoureuses… Tout l’art de la prévision repose non pas sur le marc de café ou la boule de cristal mais sur des formules mathématiques. On les regroupe communément sous le chapeau de la “théorie de la probabilité”. C’est d’ailleurs un des grands apports de la science moderne. Dans quelle mesure les résultats sont-ils fiables ? Jusqu’à quel point les probabilités se vérifient-elles encore dans un monde où l’incertitude et le chaos semblent de plus en plus présents ? Et pourquoi y a-t-il des risques “objectifs” et “subjectifs” ? Autrement dit pourquoi notre perception du monde ne correspond-elle pas toujours à la réalité. On redoute plus l’accident d’avion que l’accident de voiture, alors que l’on a dix mille fois plus de risque de se tuer en voiture !
S’interroger sur le hasard, sa place dans l’entreprise, tel est le rôle de ce séminaire. Une certaine sérénité peut en ressortir, favorable à des choix plus constructifs quand on y est confronté au quotidien dans l’entreprise.

Réussir le changement dans l’entreprise

Une gouvernance optimale, c’est-à-dire une conduite du changement adaptée vise à penser les transformations inhérentes à la vie de toute entreprise. Elle facilite l’acceptation des changements induits par la mise en œuvre d’un nouveau projet, notamment elle réduit les facteurs de rejet. Elle consiste à anticiper les risques, à repérer obstacles et levier, à définir et mettre en œuvre une pragmatique dans le temps.
La conduite de changement ne peut pas se limiter toutefois à la seule gestion de projet, comme l’ont prouvé les multiples échecs du passé, notamment parce que cette approche n’intègre pas le facteur humain,. L’implication et la participation des personnels dans la démarche est un facteur clé de réussite. Celle-ci ne saurait se limiter à des actions de formation et de sensibilisation, type psycho. ou psycha… La conduite du changement demande l’introduction de stratégies, ou plutôt un “panaché” de stratégies. Il s’agit en particulier de repérer les possibles, les supports ainsi que les facteurs limitants. Elle exige beaucoup d’inventions sur la durée. Des éléments de physionique sont à introduire, de même l’entreprise se doit de devenir “apprenante”, c’est-à-dire savoir tirer partie en permanence de ses réussites et de ses échecs et les garder en mémoire pour les partager au quotidien.

Devis et conditions à la demande en écrivant à Anne Henne <epistemo3@gmail.com>